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mardi 29 mars 2011

The Dough Rollers, Malcolm & Jack

Un dimanche banal du mois de mars à Montréal. -6°C et une effervescence grandissante tout au long de l'après-midi devant le Métropolis dans la rue Sainte Catherine Est. En effet les "Queens Of The Stone Age" étaient présents dans la ville dite aux cent clochers pour l'une de leurs deux seules représentations canadiennes et l'unique au Québec.
Les vendeurs à la sauvette ainsi que ceux qui n'avaient pas trouvé leur bonheur dans les points de vente officiels, se multipliaient sur le trottoir de cette grande artère montréalaise...
Mais c'est loin de cette agitation, dans la rue qui sert aux livraisons que j'ai rencontré Malcolm Ford et Jack Byrne. On ne peut pas les manquer, ils ont un look qui ne laisse pas indifférent, les cheveux plaqués en arrière, des costumes old school, les avants-bras tatoués,... mais l'erreur serait de s'arrêter à cette image.
Finalement, c'est dans un fast-food que la conversation a commencé.
Ils se sont rencontrés par l'intermédiaire d'amis communs, et Jack qui écoutait du blues depuis des années a entraîné Malcolm dans sa passion.
Ca fait maintenant 4 ans qu'ils jouent ensemble.
Parfois accompagné par d'autres musiciens, comme sur le premier album éponyme "The Dough Rollers", enregistré en seulement 5h... ou sur cette tournée avec les QOTSA, où ils ont intégrés un batteur et un bassiste pour que ça sonne rock.
Sur leur second album "Someday Baby", bientôt disponible, ils sont seuls et se retrouvent sur des rythmes très blues.
Leurs influences sont très diverses, ils écoutent de tout mais se rejoignent sur le rock, la country et le blues. On pourrait croire que le talent ne va pas de paire avec le travail, pour eux c'est le contraire. En effet, dès la fin de l'enregistrement du 1er album, ils ont passé l'essentiel de leur temps à écrire.
On peut se demander ce qu'un groupe de blues fait en première partie d'un groupe de hardrock mondialement connu, mais il n'y a qu'à voir les applaudissements de la foule pour comprendre que leur ascension depuis les bars new-yorkais où le public était composé de 3 personnes vers des salles pouvant en accueillir 10 000, ne doit rien au hasard.
Les chanceux spectateurs ont pu assister à une démonstration de rock'n'roll. Aussi bien avec Malcolm qui n'hésite pas à déformer son visage pour faire sortir sa voix grave et entrainante tel un gamin de 25 ans qui aurait commencer avec un paquet par jour dès l'âge de 5 ans, qu'avec Jack aussi réservé que talentueux.
Ensemble, ils se jouent des conventions et nous montre a quel point Elvis est toujours présent dans les références des artistes plus jeunes.
Et dire que ces deux gars là seraient devenus policiers, pompiers ou encore criminels s'ils n'avaient pas embrassés une carrière artistique. Ils sont bien mieux sur scène, et en sécurité, pour notre plus grand plaisir!
A écouter ici.

Rodrigue et "L'Entre Monde"

3 ans après "Le jour où je suis devenu fou", des dizaines de concerts, des heures d'écritures, Rodrigue revient nous faire l'étalage de son talent.Avec "L'entre-monde", on  (re)plonge dans son univers non sans un indéniable plaisir...
Un savant mais naturel mélange des genres rock et pop, plein de poésie, de sensualité et de suggestions implicites qui vous invite au voyage!
N'ayez pas peur de vous perdre, laissez vous aller et si vous souhaitez changer de chemin, n'hésitez pas à utiliser le plan fourni avec l'album.
Un artiste au talent rare qui n'est pas sans nous rappeler la "Bohemian Rhapsody" tant par sa diversité que par son ouverture.
Il nous fait retrouver le goût de la chanson française avec des textes soignés mêlant charme et audace, humour et sensualité...
A découvrir en urgence chez vos disquaires, dans vos salles de concerts ou sur ce site.